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Dans les coulisses de l’enregistrement du Grand choral

Pour la 13ème année de collaboration, Guilain Ranouil, ingénieur du son, s’occupera de l’enregistrement du CD et DVD du Grand choral des Nuits de Champagne. Il nous raconte son travail et les défis à relever sur un tel évènement :

"Dans le cas des Nuits de Champagne, le rôle d’un ingénieur du son est de reproduire le plus fidèlement possible une prestation sonore par tous les moyens techniques à sa disposition."

"Mon rôle dans le festival n’est pas de sonoriser la salle. Cette tâche est assurée par Olivier Christians et ses équipes. Pour ma part, j’essaie de retransmettre aussi fidèlement que possible le concert aux travers d’enceintes.
Ce qui est assez compliqué dans ce projet, c’est que nous avons entre 100 et 120 micros sur scène et qu’il faut gérer le niveau de chacun pour que les équilibres soient respectés : pupitres du chœur, orchestre, invités, etc. Nous avons pour cela des outils techniques très perfectionnés mais il faut qu’à aucun moment, cette technique nous fasse oublié l’essentiel : l’émotion que procure le chœur"

"Pour les Nuits de Champagne, avant même de poser le premier micro, notre première tâche est d’étudier la « matière première » : le chœur. Pour cela, je travaille avec Rémy Galichet qui connait parfaitement les arrangements et la manière dont le chœur doit être rendu. Ensuite, nous récupérons le signal des micros d’Olivier Christians et nous en disposons d’autres pour capter l’ambiance du chœur et de la salle.
Lors des concerts, en plus de l’enregistrement de chaque micro, nous faisons un mixage en direct pour la diffusion de France 3. Les semaines suivantes, nous prenons le temps dans notre studio, d’affiner tous les équilibres, de nettoyer certaines pistes, de faire des montages entre les 3 concerts, etc. Tout ça dans le but d’obtenir le meilleur résultat possible. Toute cette dernière phase est réalisée sous l’œil (et l’oreille) vigilent de Brice Baillon."

"Je n’ai pas vraiment d’anecdote sur le Grand Choral. Nous faisons justement en sorte de ne pas avoir de surprise lors des concerts. Nous travaillons plusieurs semaines en amont pour éviter cela. Mais je dois dire que notre première édition en 2005 avec Michel Jonasz a été très riche en émotions. Les moyens techniques dont nous disposions il y a 13 ans n’était pas aussi souple qu’à l’heure actuelle et l’installation avait été un vrai casse tête. Heureusement la prestation exceptionnelle de Michel Jonasz nous avait fait oublier tout ça."

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